Aérobie, anaérobie, comment et pour qui ?

31 janvier 2013

©Phovoir

Si vous vous intéressez un peu au sport, vous risquez d’entendre très vite parler d’entraînement en zones aérobie et anaérobie. Ces mots un peu barbares, décrivent en fait deux types d’effort. Plus ou moins  prolongés et intenses, ils ne mobilisent pas les mêmes ressources en énergie.

Une activité en zone aérobie est d’intensité modérée. C’est le cas d’une course lente par exemple. Durant ce genre d’activité vous serez capable de parler par exemple, mais pas de chanter. C’est donc un effort  que vous pourrez soutenir pendant assez longtemps. Classé dans la catégorie de l’endurance, il va mobiliser entre 65% et 80% de votre FCmax. Les réserves d’énergie utilisées pour la circonstance, sont essentiellement graisseuses.

Un effort en zone anaérobie sera plus intense.  Il sera quasiment, de l’ordre d’un sprint. On parle alors d’effort en résistance, et vous serez à 85-90% de votre FCmax. Vos muscles produiront des déchets (essentiellement de l’acide lactique) et vous brûlerez cette fois des sucres. Cet effort-là ne peut pas être prolongé plus de quelques minutes. Et pas question de se lancer dans ce type d’effort alors que vous vous remettez tout juste au sport. Pour bien choisir votre plan d’entraînement, et pour y inclure à bon escient  des activités en zones aérobie et anaérobie, demandez conseil à un médecin du sport.

  • Source : Marcher pour son bien-être, Cyrus Rostami et Klaus Bös – éditions Amphora – 174 pages – 17 euros. Alimentation pour le sportif, Dr Stéphane Cascua, Véronique Rousseau – Editions Amphora – 300 pages – 22, 80 euros.

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