Alcool : dangereux même à faibles doses !

03 juillet 2002

Bien plus que le tabac dont l’image se modifie progressivement, l’alcool est aujourd’hui bien accepté. En particulier en France, pays de tradition viticole où il bénéficie d’une image somme toute conviviale… A tel point qu’il est même parfois paré de vertus bénéfiques, notamment dans le domaine des risques cardio-vasculaires. Or une vaste étude menée en Suède sur plus de 30 000 individus, et pendant 26 ans, confirme que l’augmentation du risque cardiovasculaire commence avec des consommations même modérées d’alcool.

Si parmi les consommateurs excessifs, les risques de mortalité par accident vasculaire cérébral augmentent de 58%, ils ne diminuent pas chez les buveurs modérés. Au contraire, ils connaissent une progression de 23% par rapport aux abstinents.

Mais qu’est-ce qu’un buveur modéré ? Pour les Suédois, une personne qui boit moins de 50 grammes d’alcool par semaine, soit 14 verres de vin ou de bière par exemple. Les femmes, faibles consommatrices, paraissent plus vulnérables que les hommes à dose équivalente.

Si les auteurs paraissent ne pas s’expliquer cette différence, rappelons cependant qu’il est un fait avéré que le métabolisme de l’alcool est plus intense chez la femme que chez l’homme. Une consommation standard équivaut à 0,25 g d’alcoolémie chez ce dernier, contre 0,33 chez sa compagne…

  • Source : Actualités Alcool, mai/juin 2002

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