Aphasie : trop souvent une histoire sans paroles

07 décembre 2010

La France compte plus de 300 000 aphasiques. Ces derniers, dont les fonctions intellectuelles sont généralement intactes, se trouvent en revanche dans l’incapacité de communiquer normalement par oral. Et cela en l’absence de tout déficit sensoriel ou de trouble de l’appareil phonatoire… Trois fois sur quatre, cette aphasie est la conséquence d’un accident vasculaire cérébral. Au-delà du fait qu’elle affecte le langage et la communication, l’aphasie est un trouble qui isole sa victime… et ses proches.

D’où l’importance des réunions d’information et de sensibilisation organisées actuellement en régions par la Fédération nationale des Aphasiques de France (FNAF). « L’accompagnement des familles était l’un des objectifs du « Plan Aphasie 2010 » signé en juin dernier », explique son président, Jean-Dominique Journet. A cet égard, « ces réunions sont un excellent outil d’information ». Organisées conjointement par la FNAF, la Fédération nationale des Orthophonistes (FNO) et la Société française de Psychologie, elles doivent permettre « aux aidants de trouver réponses à leurs questions, directement auprès de professionnels – médicaux et paramédicaux – intervenant dans la prise en charge de l’aphasie ». C’est ainsi que les réunions sont toutes animées par des orthophonistes, des psychologues, des médecins, des infirmiers et des kinésithérapeutes.

A vos agendas. La prochaine aura lieu le 8 décembre à Colmar (de 20h à 23h à l’Institut de Formation de Soins infirmiers). Ensuite, 12 réunions vont s’enchaîner dans autant de régions. Pour consulter la liste et connaître les dates de chaque rencontre, cliquez ici. Un dernier point, vous pouvez également télécharger le témoignage-vidéo de Jean-Dominique Journet. Il y raconte son quotidien avec l’aphasie. Il figure en effet dans la vidéothèque permanente de destinationsante.com.

  • Source : Interview de Jean-Dominique Journet, 29 novembre 2010 – FNAF, FNO

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