BPCO : à la recherche impérative des premiers signes

29 mai 2009

Une toux, un essoufflement léger, quelques crachats, une bronchite qui revient chaque hiver… Fumeurs, ce sont là les premiers signes d’une affection insidieuse : la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Une maladie aux conséquences désastreuses, qui pourraient être allégées avec un diagnostic précoce. Les premières manifestations de la maladie BPCO peuvent apparaître très tôt dans la vie d’un fumeur.

Or trop souvent à 35-40 ans, les accros au tabac négligent cette toux qui s’installe progressivement. L’essoufflement aussi est généralement vécu comme une conséquence banale du tabagisme. Voire de « l’âge qui vient »… Bref, chaque fumeur considère que ce sont là des signes normaux. Rien de grave ? Et pourtant…

Lentement, la maladie obstrue les bronches. Au fil du temps, la capacité respiratoire diminue. Le travail de sape de la BPCO a commencé. Impossible de revenir en arrière, le fumeur ne retrouvera jamais la totalité de ses capacités respiratoires. Sans diagnostic, sans sevrage tabagique, la maladie va irrémédiablement provoquer une insuffisance respiratoire. Avec à terme un seul recours, la mise sous oxygénothérapie.

Vous pensez ne pas être concerné ? Il y a pourtant plus de 16 000 morts chaque année en France, 3,5 millions de malades, 40 000 insuffisances respiratoires dues à la BPCO… Si cette dernière est irréversible, le simple fait d’arrêter de fumer permet néanmoins de stabiliser le handicap respiratoire. Car après l’arrêt du tabac, l’inflammation bronchique diminue. Enfin le traitement, commencé tôt, permet de retarder voire d’éviter la prise de corticoïdes. Restez vigilants et à l’écoute des signes évocateurs. Au moindre doute, consultez votre médecin ! Et pour davantage d’informations, connectez-vous sur le site de la Fédération française des Associations et Amicales des malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR) : http://www.ffaair.org/

  • Source : InVS, avril 2008

Aller à la barre d’outils