Cancer de la vessie : tabac, environnement…

02 septembre 2010

Le cancer de la vessie, c’est 10 000 nouveaux cas chaque année en France et près de 4 500 décès. Les hommes sont davantage touchés que les femmes et le taux de survie varie de 20% à 80% selon les cas.

Facteurs de risque principaux : le tabagisme pour l’essentiel mais aussi l’exposition à certains produits chimiques présents dans l’environnement naturel ou professionnel : arsenic, colorants, voire des médicaments… Selon l’Institut national du Cancer (InCA), ce cancer figure parmi ceux dont la survie à 5 ans s’échelonne de 20% à 80 %. Qu’elles soient de type « superficiel » ou « infiltrant », « ces tumeurs ont pour point commun leur cause la plus importante : le tabac » lit-on sur le site de Fédération nationale des Centres de Lutte contre le Cancer. « Le tabac favorise l’évolution d’un polype vers un cancer superficiel, et d’un cancer superficiel vers un cancer infiltrant. Il y a aussi quelques cancers professionnels de la vessie, en particulier chez les ouvriers de certaines usines de colorants ».

Plusieurs troubles urinaires peuvent être le signe d’un cancer de la vessie : une douleur et une gêne à l’émission des urines, des mictions fréquentes (pollakiurie) et la présence de sang dans les urines (hématurie). L’examen de référence pour affirmer ou éliminer le diagnostic est la cystoscopie. Il consiste à glisser un endoscope extrêmement fin jusque dans la vessie, en passant par les voies naturelles.

Pour obtenir les meilleures chances de guérison, le sevrage tabagique devra faire partie intégrante de la prise en charge. Le traitement lui, repose principalement sur la chirurgie, notamment en cas de tumeurs superficielles. Pour un cancer infiltrant, une ablation totale de la vessie pourra être pratiquée. Après cette intervention, il existe deux méthodes pour évacuer les urines. Dans une poche extérieure ou par une nouvelle vessie. Enfin la radiothérapie et la chimiothérapie seront proposées aux patients qui ne peuvent bénéficier d’un traitement chirurgical.

Si la tumeur touche le muscle vésical, les chances de guérison sont de 50% à 70 %. Si elle envahit la graisse autour de la vessie elles sont de 30%. Elles seront inférieures en cas de tumeurs au niveau des ganglions pelviens.

  • Source : Fédération nationale des Centres de Lutte contre le Cancer, mai 2010 – InCA, avril 2010 – InVS, 5 mai 2010

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