Du thym pour passer l’hiver…

23 décembre 2010

Dans les cosmétiques, les assiettes voire dans les armoires à pharmacie… Thymus vulgaris – le bon vieux thym des garrigues – est partout et sous toutes les formes. Cette plante médicinale regorge de vertus, antiseptiques notamment. Les Egyptiens ont d’ailleurs été les premiers à le remarquer. Ils s’en servaient pour embaumer leurs morts !

Ses tiges renferment une huile essentielle composée principalement de thymol, substance réputée pour ses vertus désinfectantes. Vous les retrouverez dans quantités de produits de parapharmacie qui promettent de prévenir ou de soigner tous les maux de l’hiver.

Thymus vulgaris abrite aussi des essences terpéniques. Associées au thymol, elles présentent d’intéressantes propriétés, ciblées sur les voies respiratoires. C’est ainsi qu’une infusion de thym apaisera l’inflammation des voies aériennes supérieures (nez, gorge, oreilles…). Elle sera donc utile en cas de toux sèche persistante, voire d’épisode grippal ou bronchitique. La marche à suivre est extrêmement simple ; il suffit de laisser infuser quelques branches de thym pendant 10 minutes dans de l’eau frémissante. Vous pourrez en boire autant que vous le souhaiterez. Et si vous « sucrez » votre infusion, préférez le miel. Votre boisson n’en sera que plus efficace.

Le thym stimule également la production de sucs gastriques et se révèle bénéfique pour calmer les… flatulences et les ballonnements. Vous pourrez enfin y recourir pour aromatiser vos plats, marinades, sauces, farces, viandes, poissons et autres potages.

Et si vous recherchez un effet antiparasitaire vous mettrez dans votre bain une casserole d’infusion très forte de thym et de tanaise. Et sachez enfin qu’un bain contenant une décoction de 200 grammes de thym – ce qui est beaucoup – est réputé stimulant.

Au printemps, plantez-en dans le jardin voire en pot, sur le balcon ou l’appui de la fenêtre. Vous utiliserez ensuite ses sommités, avec ou sans les fleurs. Une fois séché, le thym se conserve dans une boîte hermétique, de préférence à l’abri de la chaleur et de la lumière.

  • Source : Plantes médicinales, Jan Volak et Jiri Stodola, Gründ – L’alimentation santé, Hachette Pratique

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