Enseignement supérieur : rapprocher les entreprises

Pourquoi la recherche et l’enseignement supérieur français peinent-ils à convaincre les entreprises de s’inscrire dans une démarche de mécénat ? Cette question figurera au cœur du 2è colloque de l’Institut français des Fondations de Recherche et d’Enseignement supérieur, l’IFFRES. Il se déroulera les 6 et 7 octobre prochain, à Paris.

Créé en 2009, l’IFFRES est un tout jeune fonds de dotation qui représente une forme de révolution au regard des habitudes françaises… Son but principal est en effet de favoriser le mécénat privé au profit de la recherche et de l’enseignement supérieur pour essayer d’amener notre pays au niveau de ses grands compétiteurs mondiaux dans le domaine.

Pour Max Anghilante, directeur de l’Institut « le financement de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation forme le cœur de nos préoccupations ». Et c’est précisément pour offrir de l’information et ouvrir des pistes de réflexion que l’IFFRES a choisi cette année les perspectives du mécénat pour la recherche et l’enseignement supérieur comme thématiques.

Ce rendez-vous sera « une plate-forme d’échanges et de rencontres entre des mondes qui finalement se côtoient trop peu : celui de l’entreprise et celui des chercheurs. Nous voulons vraiment inciter les entreprises à considérer la recherche et l’enseignement supérieur comme des causes aussi pertinentes que d’autres, dans le secteur social ou l’humanitaire », poursuit Max Anghilante.

Les personnalités de premier plan ne manqueront pas au rendez-vous. On y retrouvera notamment l’ancien Premier ministre Michel Rocard, qui présidera la conférence plénière inaugurale consacrée au bilan du Grand Emprunt. Ce dernier plaide sur le site de l’IFFRES, pour que la « France retrouve dans sa société civile l’appui nécessaire à sa prééminence intellectuelle historique. (…) L’effort public français en matière de recherche fondamentale et appliquée est resté à peu près comparable à celui de nos partenaires développés d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon. C’est la contribution du secteur privé qui manque massivement ». Comme le montrent les Rencontres internationales de la Recherche biomédicale, désormais organisées chaque année à Paris, cette réalité commence néanmoins à évoluer.

Pour en savoir davantage sur ce colloque qui se déroulera les 6 et 7 octobre 2011 au Centre de Conférences Les Cordeliers de l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, rendez-vous sur le site de l’IFFRES à l’adresse : http://www.iffres.com/.

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  Source : Interview de Max Anghilante, 30 juin 2011 - http://www.iffres.com/