Hémochromatose : sensibiliser à l’excès de fer dans le sang

06 juin 2008

Une maladie rare, l’hémochromatose ? Pas vraiment… Un Français sur 300 est concerné. Et cette maladie génétique, caractérisée par une surcharge en fer, tue 2 000 d’entre eux chaque année. A la veille de la journée nationale du samedi 7 juin, coup de projecteur sur cette affection qui, d’après l’Association Hémochromatose France (AHF), « échappe encore (trop souvent) au diagnostic ». A tel point que 150 000 Français en seraient atteints sans le savoir.

Fatigue chronique, douleurs dans les mains, arythmie cardiaque, troubles sexuels… les premiers symptômes sont pourtant révélateurs. Ils apparaissent le plus souvent entre 20 et 30 ans.

Faute de diagnostic précoce, la saturation progressive en fer générée par la maladie « commence sournoisement à faire des dégâts. Des désordres diffus apparaissent vers 40 ans, un âge où des symptômes comme la fatigue, la dépression, les atteintes du foie ou du cœur pourront tout naturellement être attribués à d’autres causes ».

Faute de diagnostic « les patients, de plus en plus fatigués, évoluent sournoisement vers une mort prématurée, le plus souvent par cancer du foie » poursuit l’AHF. « Cette journée nationale veut avant tout, favoriser une prise de conscience collective ». L’objectif est bien sûr d’informer, mais aussi et surtout d’orienter vers le dépistage ».

Ce dernier passe par des examens sanguins très simples et peu coûteux : les dosages de la transferrine et de la ferritine. En fonction du résultat, un test génétique –recherche du gène HFE- est alors prescrit. Pour tout savoir sur cette Journée nationale, rendez-vous sur www.hemochromatose.fr/

  • Source : Hémochromatose France, mai 2008

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