Insomnies : l’homéopathie est-elle efficace ?

27 décembre 2010

Entre 10% à 20% des Français souffrent d’insomnie. Des réveils fréquents durant la nuit, ou très tôt le matin sont autant de signes de troubles du sommeil. Les médecines douces et notamment l’homéopathie peuvent être une solution.

Si cette insomnie n’est pas en rapport avec une maladie (due à des troubles respiratoires par exemple), les spécialistes parlent alors d’insomnie primaire. Dans ce cas, un traitement homéopathique peut être envisagé. Son principal avantage est qu’il vous évitera de recourir aux benzodiazépines… Ces médicaments sont en effet connus pour entraîner des somnolences dans la journée, et pour provoquer une accoutumance voire une dépendance.

Seulement, l’efficacité de l’homéopathie n’est toujours pas prouvée scientifiquement. L’Académie nationale de Médecine parle même d’une « méthode imaginée il y a deux siècles à partir d’a priori conceptuels dénués de fondement scientifique. » Selon elle en effet, les substances actives sont tellement diluées qu’elles ne peuvent agir. Il n’en reste pas moins que l’homéopathie compte des millions d’adeptes dans le monde. Malades et médecins lui font confiance, et affirment en tirer bénéfice. Alors… ?

Le mal par le mal

L’homéopathie se fonde sur la « loi de similitude ». Toute substance capable de provoquer des symptômes chez un sujet sain serait capable de les guérir chez un sujet malade lorsqu’elle est utilisée à des doses infinitésimales. En clair, il s’agit de soigner le mal par le mal. Dans le cas d’une insomnie passagère, il sera donc essentiel d’en comprendre les causes. Car il existe toute une panoplie de remèdes, adaptés à des symptômes précis. Parlez-en à votre pharmacien. Il pourra certainement vous conseiller. Et le cas échéant, il vous orientera vers un médecin homéopathe.

  • Source : Dictionnaire de l’homéopathie, Jaques Boulet, éditions Privat ; Académie nationale de Médecine, consultée le 18 novembre 2010

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