La chicorée : énergisante, diurétique et digestive

24 novembre 2008

Non, il ne s’agit pas ici de détailler les qualités du succédané bien connu du café ! Lorsqu’on utilise la racine de Cichorium intybus, c’est toujours celle d’une variété sauvage, et non cultivée.

Elle est recueillie à l’automne, puis séchée et tronçonnée avant utilisation, soit sous forme d’infusions, soit en décoction peu concentrées (ébullition courte, de 1 à 3 minutes).

La racine de chicorée est riche en principes actifs variés : des substances amères qu’on appelle les amarescents, des tannins, des sucres (glucosides), mais surtout de l’arginine et de la choline. Si la première est peut-être à l’origine des propriétés tonifiantes de la chicorée, la seconde elle, explique son pouvoir cholagogue, c’est-à-dire son effet favorable sur la fonction biliaire. Voilà pourquoi la chicorée est tout à la fois énergisante, diurétique et digestive.

En revanche, il ne faut sans doute pas attacher trop de crédit à sa richesse en inuline qui lui a fait prêter des qualités antidiabétiques. Il ne faut en effet pas confondre l’inuline -sucre voisin de l’amidon qu’on trouve dans certaines racines dont celles de la chicorée mais aussi de la bardane- avec l’insuline qui est l’hormone grâce à laquelle notre organisme contrôle la teneur du sang en sucre, ou glycémie.

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