Le cuivre… au secours de la santé publique ?

13 mars 2007

Les Egyptiens de l’Antiquité utilisaient déjà le cuivre pour « stériliser » l’eau et les plaies, et Hippocrate pour traiter les irritations cutanées. Il fait aujourd’hui l’actualité pour ses propriétés antibactériennes, potentiellement utiles contre les infections nosocomiales.

Y aura-t-il demain des poignées de portes en cuivre dans les hôpitaux ? L’idée fait son chemin. Notamment depuis la publication d’une étude aux résultats encourageants. Selon un travail britannique, les souches de staphylococus aureus résistantes à la méthicilline seraient éliminées d’une surface en cuivre en 1 heure 30, au lieu de 4 heures 30 pour des surfaces en laiton. Cette étude montre également que plus la teneur en cuivre est élevée, plus la bactérie meurt rapidement.

Une vaste étude va être prochainement lancée à l’hôpital de Birmingham au Royaume-Uni. Ses auteurs vont examiner pendant 18 mois le potentiel antimicrobien du cuivre « en grandeur nature ». Ce travail portera sur deux services de soins intensifs. L’un servira de témoin, c’est-à-dire qu’aucun élément contenant du cuivre n’y sera présent. Dans l’autre les poignées de porte, robinets et distributeurs de savon… seront en cuivre.

D’ores et déjà certaines sociétés envisagent de fournir aux établissements de soins des poignées de porte faites de ce métal. Mais aussi des robinets, des chasses d’eau ou des éviers ! D’autres études, comme celle menée par une équipe de Southampton ont montré la capacité du cuivre dans le domaine de la lutte antivirale. Sans oublier ses applications contre le développement des légionelles dans les réseaux d’eau. A suivre…

  • Source : University Hospital Birmingham NHS Foundation Trust, mars 2007

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