Les cigarettes électroniques à nouveau décriées

01 mars 2010

Après qu’un pharmacien, dans le cadre du journal de France 2 le 25 février dernier, ait présenté la cigarette électronique comme un produit d’arrêt du tabac comparable aux médicaments, l’Office français de Prévention du Tabagisme (OFT) monte au créneau. « En aucun cas ce procédé n’est un dispositif médical » affirment ses responsables.

S’appuyant sur les recommandations de l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) et sur l’avis de la Haute Autorité de Santé (HAS), l’OFT souligne que « la cigarette électronique n’a pas fait l’objet d’études suffisantes pour (qu’on puisse) considérer qu’elle serait efficace contre la nicotine. L’OFT va même plus loin. Si la cigarette doit être considérée comme un produit de substitution, force est de constater qu’en aucun cas elle n’enlève l’envie de fumer puisqu’elle entretient la gestuelle du fumeur. Plus grave encore, ce produit pourrait même… encourager certains non-fumeurs à passer à l’acte.

L’OFT condamne donc sa vente en pharmacie en rappelant que « l’ancien président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Jean Parrot-ndlr) déconseillait aux officines de vendre ces dispositifs », et demande que la cigarette électronique se voit attribuer un statut clair et précis: si elle est considérée comme un produit du tabac, elle doit être vendue chez les buralistes ; si c’est un médicament, alors elle doit faire l’objet d’études dignes de ce nom préalablement à sa mise sur le marché…

  • Source : Office français de prévention du tabac, 25 février 2010

Aller à la barre d’outils