Les sauveteurs de l’après-11 septembre victimes de graves troubles respiratoires

07 avril 2010

Les pompiers, policiers et autres secouristes intervenus sur les lieux des attentats du 11 septembre 2001 à New York, présentent aujourd’hui encore d’importantes séquelles pulmonaires. Une étude portant sur un suivi de 7 ans, vient juste d’être publiée. Ses résultats sont éloquents.

Le travail des secouristes sur le lieu des attaques terroristes contre le World Trade Center, a eu un impact catastrophique à long terme, sur leurs capacités pulmonaires. La plupart aujourd’hui, souffre de troubles respiratoires. Fumeurs ou non-fumeurs, tous les sujets concernés présentent une réduction significative du Volume expiratoire maximum par seconde (VEMS). Et celle-ci indiscutablement, est liée à leur exposition aux poussières libérées par la chute des tours jumelles.

Cette étude, qui prend en compte 12 781 des 13 954 soldats du feu ayant participé aux secours après l’attaque des Twin Towers, est sans doute la plus exhaustive qui soit. Entre 2001 et 2008, et à des intervalles réguliers de 12 ou 18 mois, les auteurs ont procédé à une mesure du souffle par spirométrie. Après une chute brutale dans l’année suivant les attentats, leur VEMS n’a connu aucune amélioration par la suite. Et dans bien des cas, il a continué de se dégrader.

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