Les vertus antispasmodiques de la mélisse

02 mars 2012

En phytothérapie, la mélisse est essentiellement indiquée en cas de troubles digestifs. Ses feuilles sont récoltées au moment de la floraison, entre juillet et septembre. Puis elles sont séchées à l’air libre avant d’être préparées généralement, sous forme d’infusion ou en poudre.

Ses feuilles contiennent des polyphénols – des flavonoïdes et des acides phénoliques dont l’acide rosmarinique également présent, dans le romarin – et des tanins. En raison de son action antispasmodique, la mélisse est essentiellement indiquée dans le traitement des troubles digestifs : digestion lente, ballonnements, renvois, flatulences.

La plante est également utilisée pour améliorer la qualité du sommeil. Elle est d’ailleurs à ce titre, souvent associée au tilleul, à l’aubépine ou à la passiflore. Son action sédative permet en outre de calmer les états « nerveux », le stress, l’anxiété et les troubles de l’humeur. La présence d’acide rosmarinique lui conférerait aussi des vertus contre l’herpès labial. Mais dans cette indication particulière, elle ne saurait se substituer à un traitement antiviral approprié. La mélisse enfin, est dénuée de toxicité et n’entraîne aucun effet indésirable connu.

A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.

  • Source : Phytothérapie, la Santé par les plante, Vidal Editeur – Plantes médicinales, Gründ

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