Les vertus de la sauge sont dans ses feuilles

23 janvier 2009

Qui ne connaît Salvia officinalis ? C’est une plante d’aspect un peu gras, qui constitue un ornement classique de nos plates-bandes et qui appartient à la famille des Labiées parce que ses feuilles, d’un beau vert foncé un peu grisé, sont épaisses et ourlées comme des lèvres…

Ce sont précisément ses feuilles qui intéressent les adeptes de la phytothérapie, et non pas ses fleurs rouges par ailleurs fort décoratives.

Les feuilles de sauge contiennent en effet une huile essentielle riche en essences qu’on trouve également dans certains conifères tel le thuya, des polyphénols et des flavonoïdes, du tanin et un principe actif au goût amer, la picrosalvine. Cette richesse en composés chimiques actifs leur confère des propriétés intéressante dans bien des domaines : anti-sudorales, stimulatrices de la fonction oestrogénique, et même antispasmodiques.

On les utilise en infusions pour traiter les troubles de la ménopause, les manifestations du syndrome prémenstruel et les règles difficiles. Mais on en recommande aussi l’usage dans les cas d’hyperhydrose – c’est-à-dire en cas de transpiration anormale ou excessivement abondante, dans les états fébriles, de même que pour traiter un certain nombre de troubles neurovégétatifs : « palpitations », bouffées d’angoisses, sensations vertigineuses sans cause organique déterminée…

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