Oméga 3 contre oméga 6, un match important

02 mars 2006

Les oméga 3 sont actuellement les “stars” de notre assiette. L’effet cardio protecteur de ces acides gras poly-insaturés a été maintes fois démontré et largement médiatisé. Mais d’après un médecin nutritionniste, nous n’en consommons toujours pas assez.

Dans l’hebdomadaire Impact Médecine, le Dr Jacques Fricker de l’hôpital Bichat à Paris, rappelle que ” ce qui est important n’est pas tant la quantité d’oméga 3 consommée, que le rapport oméga 3 sur oméga 6 ” Or à l’heure actuelle, notre consommation serait trop riche en oméga 6 et insuffisante en oméga 3.

Pour baisser les premiers et augmenter les seconds, il suggère notamment de privilégier les margarines enrichies en oméga 3 et de remplacer huiles de tournesol ou de maïs par de l’huile de colza. ” Une prise quotidienne de deux cuillerées à soupe de cette huile serait une bonne chose “.

Il insiste également sur l’importance de consommer deux à trois fois par semaine des poissons gras riches en oméga 3 : thon, saumon, maquereau, hareng, notamment. Mais attention, si protecteurs soient-ils, ces acides gras sont également fragiles. Ils ne supportent pas la congélation de longue durée ni même le fumage. En revanche, ils résistent très bien à la mise en conserve par appertisation, un procédé de conservation par stérilisation à la chaleur.

  • Source : Impact Médecine, n°146

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