Ouvrez la cage aux oiseaux… et nettoyez-la !

08 avril 2010

Vos charmants petits inséparables, pinsons et autres perruches ne sont pas si inoffensifs que vous le pensez. Gare en effet, aux bactéries qu’ils sont susceptibles de vous transmettre. Pour en limiter la propagation, l’hygiène reste encore votre arme la plus efficace… Lorsque vous nettoyez la cage ou la volière, gardez donc cela présent à l’esprit.

Une perte d’appétit, une diarrhée, un plumage « ébouriffé », une passivité inhabituelle sont autant de signes qui doivent vous faire évoquer une maladie. Interrogez votre vétérinaire. Il vous recommandera sans aucun doute d’apporter un soin particulier à l’hygiène de la cage.

Escherichia coli (E. Coli), Salmonella voire Chlamydophila psittaci… des bactéries en effet, peuvent être en cause. Et très logiquement, leur prolifération est favorisée par une hygiène approximative… Voilà pourquoi, pour votre santé comme pour celle de vos animaux, il convient de nettoyer leur lieu de vie très régulièrement. Au moins une fois par semaine, videz la cage. Passez sur tous ses constituants une éponge imbibée d’un produit nettoyant et d’eau tiède, puis rincez abondamment. N’oubliez pas les accessoires : perchoirs, balançoires, mangeoires… sont des nids à microbes. Chaque jour, vous devrez en changez l’eau car elle est le plus souvent, souillée par les déjections.

La transmission bactérienne s’effectuant par inhalation comme par ingestion, utilisez toujours un masque et des gants pour nettoyer la cage. Et après avoir touché un oiseau, lavez-vous systématiquement les mains à l’eau et au savon. Un dernier point, interdisez-vous d’embrasser votre oiseau sur bec. C’est très sympa (pour vous) mais pas du tout hygiénique…

  • Source : Ministère de la Santé, Psittacose, février 2009

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