Paracétamol, évitez la surdose !

09 novembre 2010

Le paracétamol est le médicament anti-douleur le plus vendu en France. Même s’il est délivré en accès direct, il n’est jamais anodin. Comme tout médicament, d’ailleurs… C’est tellement vrai que les cas de surdoses involontaires ne sont pas rares. Le Centre de soins dentaires du CHU de Nancy par exemple, en a notifié 13 entre janvier et septembre 2009.

Les patients ont présenté des signes cliniques modérés : « nausées, vomissements, douleurs abdominales, pâleur, sueurs et anorexie ». Certains d’entre eux se sont toutefois manifestés après une durée du traitement de seulement 12 heures…

En règle plus générale, notons avec La Revue Prescrire, que « le profil d’effets indésirables du paracétamol comprend de rares troubles hématologiques et des éruptions cutanées. Une surdose quant à elle, expose à une atteinte hépatique sévère et plus rarement à une nécrose tubulaire rénale aiguë ».

Comme le rappelle l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé », « demandez toujours conseil à votre pharmacien, lorsque vous recourez à l’automédication. Respectez scrupuleusement les modalités de prise. Enfin, prenez le temps de lire la notice. Certains médicaments en effet, renferment du paracétamol associé à d’autres molécules ; Et l’utilisateur peu attentif peut ainsi se retrouver en surdosage de façon involontaire…

  • Source : La Revue Prescrire, Tome 30, n°325

Aller à la barre d’outils