Poids idéal ou poids de forme, ne confondez pas

12 mai 2011

Un boxeur qui cherche à rester dans sa catégorie, un rugbyman désireux de prendre en masse musculaire, un marathonien souhaitant se sentir plus léger : bon nombre de sportifs surveillent leur poids de près, à la recherche permanente de leur « poids idéal. En matière de sport cependant, il conviendrait plutôt de parler de « poids de forme ». Les deux notions paraissent proches, mais ne concernent pas les mêmes publics. Explications.

Le poids « idéal » fait en quelque sorte référence au poids « santé ». Vous êtes désormais un familier des trois lettres IMC pour Indice de Masse corporelle. Il s’agit-là de l’indicateur de votre état de santé, déterminé en fonction de votre poids et de votre taille. L’équation est simple : l’IMC est égal à votre poids en kg divisé par votre taille en mètre, élevée au carré. En clair, si vous mesurez 1m70 pour 65 kg, cela nous donne un IMC de 22,4. Ce qui est parfait. Selon l’OMS en effet, cet indice doit idéalement être compris entre 18,5 et 25. Entre 25 et 30, il est le signe d’une surcharge pondérale. Et au-delà de 30, l’obésité est avérée. A l’inverse, un IMC inférieur à 20 traduit un poids insuffisant par rapport à la taille.

Le poids « de forme » est davantage lié au sportif et au sport qu’il pratique. Il se définit donc comme le poids corporel le plus adapté à chacun. Totalement subjectif, c’est le poids où il se sent le mieux et où il est le plus performant.
Il n’existe évidemment pas de formule préétablie pour définir le poids de forme. C’est l’athlète lui-même – ou son entraîneur –qui, avec l’expérience le définira. Un conseil si vous êtes concerné : tenez un carnet d’entrainement dans lequel vous inscrirez vos performances et votre poids. Avec le temps, vous cernerez plus aisément la réalité de votre poids de forme…

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