Pour éviter les blessures au sport, dormez…

26 octobre 2012

Des médecins américains mettent en garde les jeunes sportifs : s’ils dorment moins de 8 heures par nuit, ils augmentent le risque de se blesser dans le cadre de leur pratique. Au terme d’une étude approfondie, ils confirment en effet le rôle essentiel du sommeil dans le maintien de l’état de forme.

Le Dr Matthew Mileswki et son équipe du Children’s Hospital de Los Angeles (Californie) se sont intéressés à 160 adolescents de 12 à 17 ans, pratiquant une ou plusieurs activités sportives durant la semaine. Ils ont notamment été interrogés sur la qualité et la durée de leur temps de sommeil, ainsi que sur les blessures dont ils avaient pu être victimes dans le cadre de leurs activités sportives.

Résultat : plus les jeunes sportifs dorment, moins ils sont exposés au risque de blessure. « Celles et ceux qui dorment au moins 8 heures par nuit voient leur niveau de risque réduit de 68% par rapport aux petits dormeurs », explique notamment Matthew Mileswki.

L’entraînement invisible

Un résultat finalement, pas si surprenant. Le Pr Damien Léger, président de l’Institut du Sommeil et de la Vigilance en France, avait calculé pour sa part que « le fait de dormir moins de 6 heures par tranches de 24 heures était associé à une altération de la santé et une difficulté de récupération. En effet, le sommeil et tout particulièrement le sommeil profond, crée les conditions nécessaires à notre performance quotidienne et à notre équilibre énergétique ».

Le sommeil ferait donc partie de ce que les sportifs appellent l’« entraînement invisible ». Au même titre d’ailleurs que l’alimentation. L’objectif est d’aider l’organisme à récupérer des efforts qu’il a fournis. Dans la pratique, misez sur les glucides lents, que ce soit en plat principal ou pour le dessert, mais aussi sur les fruits et légumes. Quant aux protéines (viandes, poissons, légumineux…), elles contribuent à réparer les lésions musculaires et tendineuses. Parlez-en à votre médecin, il saura vous conseiller.

  • Source : American Academy of Pediatrics, 21 octobre 2012 - Institut du Sommeil et de la Vigilance, site consulté le 24 octobre 2012

Aller à la barre d’outils