Prothèses mammaires : le risque de cancer est faible

04 février 2011

La Food and Drug Administration (FDA) américaine fait mention d’un lien possible entre les prothèses mammaires et une forme extrêmement rare de cancer du sein : le lymphome non hodgkinien dit anaplastique à grandes cellules.

La FDA en effet, en a recensé 60 cas à travers le monde au cours des treize dernières années. Dans le même temps, 5 à 10 millions de femmes ont reçu une prothèse mammaire à base d’une solution saline ou de gel de silicone. Dès 2008, un travail néerlandais avait pointé du doigt ce risque considéré cependant ,comme très faible.

LA FDA a demandé aux professionnels de santé de rapporter tous les cas de ce type de cancer chez les femmes porteuses de prothèses mammaires. Aux Etats-Unis, l’incidence du lymphome anaplastique à grandes cellules est d’un cas pour 500 000 femmes. Rappelons qu’après avoir interdits les implants mammaires siliconés pendant près de dix ans, la France les a de nouveau autorisés en 2001.

L’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFFSaPS) recommande un suivi spécial concernant les implants dont le produit de remplissage est autre que du sérum physiologique. « Le suivi médical consiste en une consultation médicale pendant la période post-opératoire (au cours des quinze premiers jours), puis au bout de 3 mois après l’implantation, ensuite un an après l’intervention pour apprécier l’état de la cicatrisation. » Enfin en cas de complication, ou de traumatisme tous les 5 ans.

  • Source : AFSSaPS, janvier 2004 - FDA, 26 janvier 2011

Aller à la barre d’outils