Quand l’apnée du sommeil frappe au coeur

25 mai 2007

D’après une étude américaine, les victimes d’un syndrome d’apnée du sommeil (SAS) voient leur risque d’être atteintes d’un accident cardiaque augmenté de 30% par rapport à la population générale. Notamment bien sûr, si leur SAS n’est pas traité.

A ce jour, plus de 3 millions de Français seraient dans ce cas. Le SAS est en effet une maladie très fréquente et qui se traduit par la survenue au cours du sommeil, de fermetures répétées des voies aériennes supérieures. Ainsi le patient ne respire-t-il plus durant quelques secondes. Il se trouve donc en apnée… et doit se réveiller pour reprendre son souffle.

Pas étonnant dans ces conditions, que le SAS altère grandement la qualité du sommeil. Et celle de la vie au quotidien. Pas surprenant non plus, qu’elle constitue un facteur de risque cardiovasculaire. Pourtant, le syndrome d’apnées du sommeil peut être efficacement traité. Grâce notamment à un appareil nasal à pression positive continue, la PPC. Utilisé pendant le sommeil il délivre un flux d’air à pression constante, contribuant aussi bien à l’amélioration de la qualité de vie des malades… que peut-être de leur survie.

  • Source : Amrican Thoracic Society, 20 mai 2007

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