Sclérose en plaques, le sport c’est la vie !

06 juin 2012

Une activité physique bien adaptée, c’est un bon moyen d’améliorer la qualité de vie des malades victimes de sclérose en plaques (SEP). Exemples à l’appui le Dr Claire Aymard, chef du service de médecine physique et de réadaptation à la Fondation hospitalière Sainte-Marie de Paris, nous le confirme sans hésiter.

La SEP est une maladie auto-immune du système nerveux central. Evoluant par « poussées » elle affecte le cerveau et la moëlle épinière et entraîne la destruction de la gaine de myéline, qui entoure et isole les nerfs.
Plus ou moins sévères, les symptômes en sont très invalidants. Le trait dominant, c’est une fatigue omniprésente. Celle-ci « est présente dans 90% des cas. Lorsqu’elle est associée à une diminution de la mobilité, elle aggrave la désadaptation à l’effort » explique Claire Aymard.

« Les malades sont alors confrontés au cercle vicieux (qui associe) ‘fatigabilité-immobilité-déconditionnement à l’effort’ ». Pour notre spécialiste, seule une prise en charge fondée sur le maintien d’une activité physique adaptée permet de briser cet engrenage. « Il en résulte une amélioration de la force musculaire, et un recul de la fatigue chez ces patients ».

Presque toutes les activités sont envisageables

A la Fondation Sainte-Marie, les séances de rééducation sont organisées sur une base individuelle. Et chacune se prolonge en moyenne 45 minutes. Chaque patient est accompagné par un éducateur spécialisé, qui « veille aux bons gestes et lui enseigne à gérer « son effort et sa récupération » à l’issue de l’entrainement. Après quelques semaines, le malade peut dans la plupart des cas, mener sa rééducation en parfaite autonomie.

Selon sa condition physique, il choisira une discipline adaptée à son cas personnel: boxe (mais oui !), ping-pong, golf, badminton, basket… Seul bémol, ce type de prise en charge personnalisée est encore très peu développé en France », reconnaît Claire Aymard.

Pour en savoir plus, consultez le site de la Fondation Sainte-Marie.

  • Source : Fondation hospitalière Sainte-Marie – mai 2012

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