Suivi gynécologique : pourquoi pas une sage-femme?

10 mars 2011

Avant la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) de juillet 2009, seules les femmes enceintes et les jeunes mamans consultaient des sages-femmes. Sachez que depuis lors, toute femme peut aussi faire appel à ces professionnelles pour un suivi gynécologique. Ou pour la prescription et le renouvellement de sa contraception. Et cela à toute période de sa vie. Quelques précisions…

Pour répondre notamment à un problème de démographie médicale, la loi HPST, a en effet étendu les compétences des sages-femmes.

La grande nouveauté est que vous pouvez dorénavant, faire pratiquer votre suivi gynécologique – y compris les examens gynécologiques et bien sûr le frottis cervico-vaginal – par une sage-femme. Celle-ci peut également prendre en charge des pathologies bénignes de type mycose ou infection urinaire basse. La sage-femme passe cependant le relais à un médecin en cas de
pathologie plus problématique (type diabète), ou d’antécédents graves. Elle ne prend en effet en charge que les femmes en bonne santé.

Sachez que cette professionnelle de santé est également autorisée à vous prescrire une contraception locale ou hormonale, tout comme elle peut procéder à l’insertion d’un système intra-utérin (SIU). A noter toutefois qu’il convient de passer par la « case médecin » pour l´analyse des bilans biologiques, excepté le premier que la sage-femme peut analyser.

A qui s’adresser?

La formation initiale des sages-femmes a été modifiée pour répondre à ces nouvelles demandes” indique Marianne Benoît Truong Canh, membre du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes (CNOSF). “Celles qui débutent aujourd’hui sont parfaitement préparées à ce suivi gynécologique. Pour les autres, , des formations continues (diplôme universitaire…) ont été mises en place dans toute la France. Les sages-femmes ne pratiquent bien sûr pas ce suivi si elles n’ont pas été formées.

Pour tout savoir, rendez-vous sur le site du CNOSF. Vous y trouverez également un annuaire des sages-femmes. Un simple coup de fil vous permettra de savoir laquelle pourra répondre à votre demande.

  • Source : Site internet du CNOSF – interview de Marianne Benoît Truong Canh, le 7 mars 2011

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