Supplémentation en vitamines chez le nourrisson : rappels de l’AFSSaPS

18 mars 2011

L’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) signale « de nouveaux cas de malaise chez des nourrissons lors de l’administration de Uvestérol Vitaminé ADEC ou de Uvestérol D 1500UI/mL ». Elle rappelle « l’importance de respecter scrupuleusement les modes d’administration de ces médicaments ».

L’Uvestérol Vitaminé ADEC est indiqué chez le nouveau-né (en particulier prématuré) et le nourrisson présentant une carence en vitamines A, C, D, et E. Quant à Uvestérol D, il est prescrit dans la prévention et le traitement de la carence en vitamine D chez le nourrisson et l’enfant jusqu’à cinq ans. « Ainsi que chez les femmes enceintes ou qui allaitent et chez les personnes âgées », précise l’Agence française..

En octobre 2006, l’AFSSAPS avait déjà signalé deux cas graves de malaise chez des nourrissons, en lien avec l’administration de ces produits à des nouveau-nés ou à des nourrissons de moins de six mois. Afin de limiter le risque de malaise et de fausse route, elle insiste une nouvelle fois sur la nécessité de respecter scrupuleusement les modalités d’administration de ces deux médicaments. Elle précise notamment :

– qu’en cas de reflux gastro-oesophagien, « Uvestérol Vitaminé ADEC et Uvestérol D 1500UI/mL doivent systématiquement être dilués dans un peu d’eau ou de lait, puis administrés dans une tétine ou dans un biberon de faible volume »;

– « dans les autres situations où le produit peut être administré pur, il est impératif d’utiliser la seringue pour administration orale fournie avec le flacon, les autres seringues n’étant pas adaptées à l’administration orale de ces médicaments à des nourrissons » ;

– et enfin, dans tous les cas, l’enfant doit être installé en position semi-assise (tête en légère flexion, reposée sur le bras). Le produit doit être administré lentement pour laisser le temps au nourrisson de l’avaler naturellement. « Ces 2 précautions doivent systématiquement être respectées lors de l’administration de tout médicament sous forme liquide chez un nourrisson », conclut l’AFSSaPS. A la moindre question, n’hésitez pas à interroger votre médecin ou votre pharmacien.

  • Source : AFSSaPS, 18 mars 2011

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