Sur les pistes, soyez sport !

13 février 2012

Vous vous offrez un séjour à la montagne ? C’est bien entendu, pour dévaler les pistes enneigées, skis ou snowboard aux pieds et – souhaitons-le… – casque sur la tête. Que vous soyez débutant ou expérimenté, la technique n’est pas tout. Quelques règles de bonne conduite s’appliquent à tous, et donc aussi à vous. Leur maître-mot comme d’ailleurs dans tous les sports, c’est le respect d’autrui.

– Avant de vous engager sur la piste ou de redémarrer après une pause, vous devez toujours vous « assurer par un examen de l’amont et de l’aval que vous pouvez le faire sans danger pour vous-même et pour autrui », rappellent les Médecins de Montagne. Du simple bon sens en somme : comme sur la route, le contrôle est essentiel avant de s’engager ;

– Une fois lancé, surtout maîtrisez votre vitesse. Comme au volant, elle est l’une des principales causes d’accidents sur les pistes. Tout skieur « doit adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles ainsi qu’aux conditions générales du terrain, de la neige, du temps et de la densité de la circulation sur les pistes ». En d’autres termes, vous devez être capable d’anticiper les obstacles. Pour cela, avant de vous engager dans la pente, apprenez à maîtriser vos skis ou votre planche ;

– En aucun cas vous ne devez gêner les autres skieurs ou snowboarders. « Evitez de stationner sur les pistes dans les passages étroits ou sans visibilité ». Et si vous tombez, faites en sorte – si vous le pouvez – de dégager la piste le plus vite possible. Pour les mêmes raisons, si vous devez remonter ou redescendre une piste à pied, faites-le toujours sur le bord de cette dernière ;

– Enfin en cas d’accident, « tout skieur ou snowboarder doit prêter secours aux victimes », insistent les Médecins de Montagne. Si vous êtes en possession d’un téléphone portable, appelez le 15 ou le 112. Enfin n’oubliez pas, comme témoin ou comme partie responsable ou non d’un accident, vous êtes tenu de faire connaître votre identité aux secours.

  • Source : site des Médecins de Montagne, consulté le 30 janvier 2012

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