Témoin d’une embolie pulmonaire en plein vol ?

05 février 2003

En avion, le risque d’accident cardio-pulmonaire est proportionnel à la durée du vol. A partir de 12 heures par exemple, un passager sur 200 000 est victime d’un accident cardio-pulmonaire. Une situation souvent difficile à gérer pour les témoins…

Quelle que soit la compagnie, sachez que l’équipage est parfaitement formé pour réagir à tous les incidents de vols. Mais dans le cas d’un accident de ce type bien sûr, seul un médecin saura prodiguer les premiers soins.

La première chose que fait l’équipage, c’est donc d’appeler un médecin parmi les passagers. Et ça marche ! D’après les statistiques d’Air France, un médecin répond dans neuf cas sur dix sur un long courrier. Et sept fois sur dix lors d’un moyen courrier. Il dispose à bord d’oxygène et d’une trousse d’urgence dont l’usage lui est réservé, et que l’équipage lui remet après avoir contrôlé sa carte professionnelle. Par ailleurs, sur certaines compagnies un défibrillateur semi-automatique est aussi disponible, et le personnel de bord est généralement formé à son utilisation.

Si aucun médecin n’est à bord, rien n’est perdu. Même à 10 000 mètres d’altitude, l’équipage peut entrer en contact téléphonique avec le régulateur du SAMU 75, qui assure l’aide au diagnostic et au traitement. Et si nécessaire l’avion peut être dérouté. Dans la réalité le SAMU n’est appelé que dans 3,5% des urgences. Alors si vous êtes témoin de ce type d’accident, restez calme : tout est sous contrôle…

  • Source : XIIIèmes Journées européennes de la Société française de Cardiologie

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