Un animal de compagnie ? Ce n’est que du bonheur… s’il est bien éduqué

22 janvier 2010

Les Français hébergent 61,6 millions de chats, de chiens, de petits rongeurs, d’oiseaux et autres poissons. Sans compter les nouveaux animaux de compagnie (NAC) comme les singes, les araignées, les serpents ou les iguanes… Et ça leur fait du bien !

Parmi les quadrupèdes, les chats devancent les chiens : ils sont 10,7 millions contre 7,8 millions. Et les poissons, moins regardants sur l’espace vital, sont encore plus nombreux : 36,4 millions. De nombreuses études, menées notamment dans les pays anglo-saxons, ont montré que les propriétaires d’animaux de compagnie étaient en meilleure santé que la moyenne. En 1999 déjà, une équipe américaine démontrait que chiens et chats étaient bons pour la tension artérielle. Des travaux ont aussi montré une diminution du risque d’obésité parmi les enfants possédant un animal de compagnie.

Sans oublier bien entendu, les bénéfices affectifs et psychologiques que lon peut en attendre. Attention toutefois prévient le Dr Didier Vernay, responsable du diplôme universitaire « Relation d’Aide par la Médiation animale » au CHU de Clermont-Ferrand, « le respect de l’animal est primordial. Il faut des animaux bien éduqués. Dans ce cas-là, vous allez entrer dans des relations formidables et en tirer de vrais bénéfices sur le plan de la santé ». Vous voilà prévenus ! On ne s’improvise pas propriétaire d’animal, et il est souvent nécessaire de se faire conseiller. « Le mieux est d’aller voir des éducateurs spécialisés. Il serait bien aussi, de mettre en place des programmes éducatifs dans les écoles pour expliquer aux enfants comment se comporter avec un chien ou un chat. »

Selon l’Institut français de Zoothérapie, « les exemples du recours à l’animal dans un contexte thérapeutique sont nombreux. Le cheval par exemple permet de développer la coordination, la force musculaire et l’équilibre des personnes handicapées ». L’animal s’avère un outil précieux pour apaiser les patients, lever leur anxiété face aux personnels soignants et à la maladie.

  • Source : Health Promotion Journal of Australia, 2008 – Interview du Dr Didier Vernay, 15 janvier 2010 – Institut français de Zoothérapie

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