VIH-SIDA : l’accès aux antirétroviraux progresse à petits pas

17 avril 2007

Seuls deux millions de patients vivant dans les pays en développement reçoivent un traitement contre le VIH-SIDA. « Les efforts doivent être intensifiés pour développer leur accès ainsi que la prévention du VIH » répète l’OMS.

Deux millions de malades sous antirétroviraux. Le chiffre est jugé « encourageant » par l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF dans un nouveau rapport conjoint publié aujourd’hui et intitulé Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH-SIDA dans le secteur de la santé. Et pour cause, il est en augmentation de 54% par rapport à l’année précédente.

Les auteurs soulignent toutefois qu’il reste encore de sérieux obstacles à franchir pour améliorer l’accès aux traitements anti-VIH. En décembre 2006, dans les pays en développement, un peu plus d’un quart (28%) des 7 millions de malades ayant un besoin urgent en bénéficiaient.

D’après ce rapport, les efforts à venir doivent particulièrement porter sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Dans les pays en développement, une femme enceinte séropositive sur dix bénéficie en effet d’un traitement. Enfin, si le nombre d’enfants sous antirétroviraux a augmenté de 50% en 2006, il reste « très faible ». L’an dernier, seuls 115 000 petits y avaient accès. Soit 15% des 780 000 qui, selon les estimations, en avaient besoin. « Les enfants restent la face cachée de la pandémie » regrette Ann M. Veneman, Directrice générale de l’UNICEF. « Trop d’enfants ne reçoivent pas un traitement qui pourrait leur sauver la vie et n’ont pas accès à d’autres services essentiels ».

  • Source : OMS, 17 avril 2007

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