VIH-SIDA : les patients, victimes collatérales de la crise ivoirienne

18 avril 2011

A l’heure où la Côte d’Ivoire paraît enfin « s’orienter vers la paix et la réconciliation », l’ONUSIDA interpelle les autorités du pays pour qu’elles accélèrent la « réouverture des services de prise en charge du VIH ». La crise politique en effet, a eu des conséquences majeures sur l’approvisionnement en antirétroviraux.

« Nous savons que les conflits et l’agitation civile peuvent accroître la vulnérabilité des personnes à l’infection à VIH, et menacer la santé des patients sous traitement », rappelle ainsi Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

« En cette période de transition, il « invite instamment les autorités et les organisations de la société civile de Côte d’Ivoire, à rouvrir de toute urgence les services de prévention et de traitement du VIH destinés aux personnes séropositives ».

La situation semble particulièrement critique dans ce pays qui « affiche la prévalence du VIH la plus élevée d’Afrique occidentale », avec un taux estimé à 3,4% de la population adulte. Plus de 70 000 patients y étaient sous traitement antirétroviral à la fin 2010, lorsque la crise politique a débuté.

  • Source : ONUSIDA, 15 avril 2011

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