VIH/SIDA : pour s’informer tout en jouant

30 novembre 2012

A l’occasion de la Journée mondiale le 1er décembre, informez-vous en jouant à « Planète Ovanta ». « Les médias ne parlent pratiquement plus de l’épidémie de VIH/SIDA » s’alarme Alain Miguet de l’association SIDA Info Services. Il est donc important de continuer à en parler car l’épidémie est toujours d’actualité avec près de 150 000 personnes porteuses du virus en France.

Ce jeu a été imaginé et mis au point par les associations SIDA Info Services, Sol en Si et Actions Traitements. Et ceci en coopération avec des professionnels de santé. « Notre objectif est de renouveler nos supports d’information, de créer une nouvelle façon de parler du SIDA, d’apporter des éléments d’information au public, tout cela de manière ludique », indique Alain Miguet.

« Ovanta », c’est une planète comprenant 6 « continents » qui correspondent chacun une thématique distincte : les généralités sur le VIH, l’enfant et la transmission mère-enfant, vieillir avec le VIH, vivre avec son traitement, SIDA et sexualité, et les associations de lutte contre le VIH. « On arrive sur la planète, puis on fait le choix de la région que l’on veut explorer. Le joueur doit ensuite répondre à des questions, et en fonction de ses réponses, nous lui donnons la bonne information. C’est cela, apprendre en s’amusant », glisse Alain Miguet.

Dans l’univers « Enfant et transmission mère-enfant » le joueur apprend qu’une femme, porteuse du virus, peut mener à bien son désir de grossesse à condition d’être médicalement encadrée. L’objectif est d’éviter la transmission du virus entre partenaires, ainsi qu’à son futur enfant. Une question traite également du risque de transmission mère-enfant. En l’absence de traitement contre le VIH, celui-ci est de l’ordre de 15% à 20%. A l’inverse, la probabilité d’une transmission peut être très nettement diminuée par l’observance rigoureuse d’un traitement anti-VIH. Pour davantage d’informations sur le jeu « Ovanta », rendez vous sur http://planete-ovanta.fr/

  • Source : Interview Alain Miguet, 20 novembre 2012 – Rapport Global de l’ONUSIDA 2012

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