Végétarien, végétalien : du sport sans manger de viande ?

02 mai 2011

Pratiquer une discipline sportive, c’est assurément bon pour la santé. Etcela nécessite tout aussi assurément, d’avoir une alimentation équilibrée. Comment faire lorsque l’on est végétarien, voire végétalien ? Peut-on sans risque pratiquer sa discipline favorite ? Et si oui, faut-il prendre des précautions particulières ?

Si vous êtes végétarien la pratique d’un sport est tout à fait possible… voire conseillée ! Les protéines, qui sont indispensables à la pratique sportive, vous seront apportées par les œufs et les produits laitiers. Ils compléteront ainsi l’apport des protéines végétales contenues dans certains légumes secs, comme les lentilles. Vos besoins en fer peuvent être couverts là encore, par les produits laitiers et les œufs. Quant aux apports énergétiques, ils seront essentiellement assurés par les féculents, complets de préférence. Enfin, pour les acides gras essentiels, les huiles d’origine végétale (colza, noix…) compenseront l’absence de poisson gras.

Pour la vitamine Coptez bien-sûr pour une une importante consommation de légumes et de fruits frais. Les produits céréaliers et les légumes secs vous aideront à faire le plein de vitamine B. Les œufs, le beurre, le fromage, ainsi que les carottes, les épinards ou encore les abricots vous apporteront de la vitamine A. Quant aux huiles végétales et aux germes de céréales, ils contribueront aux apports en vitamine E.

Si vous êtes végétalien. Cela signifie que vous excluez de votre assiette, tous les aliments d’origine animale . Cette exclusion volontaire peut être source de carences sérieuses, que vous soyez sportif ou non. Etant donné l’absence de protéines d’origine animale, ces carences concernent notamment les minéraux et les acides aminés, Sans oublier le manque de fer, de sélénium et de vitamine du groupe B.

Ce déséquilibre dans votre régime peut avoir de nombreuses conséquences, éventuellement graves. Votre capacité de récupération s’en trouvera réduite, vous serez plus fatigable et le taux de régénération de vos fibres musculaires sera également, altéré. Et naturellement puisque vous serez plus fatigable, votre tolérance à l’effort s’en trouvera réduite. Tout ceci au bout du compte, concourra à une augmentation du risque de blessure.

Pour toutes ces raisons, il vous sera donc vivement recommandé de consulter votre médecin avant de vous lancer dans une pratique sportive, quelle qu’elle soit.

  • Source : Institut régional du Bien être, de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS) du Nord Pas de Calais, 29 avril 2011

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