La bruyère, pour ses fleurs et ses bourgeons

09 avril 2009

Nous n’allons pas évoquer ici le moutonnement romantique de Calluna vulgaris lorsque, sur la lande, elle est caressée par le vent… Ce ne sont pas davantage les qualités de sa racine fort appréciée des maîtres pipiers du Jura français qui vont nous retenir.

Les herboristes ne s’intéressent en effet ni à la racine ni au bois de la bruyère mais uniquement à ses fleurs et ses bourgeons. Riches de flavonyl-glucides, c’est à dire de sucres dérivés des flavonoïdes, fortement concentrées en tanins, sels minéraux et oligo-éléments, ces dernières ont de bien intéressantes propriétés médicinales.

Sudorifique, la bruyère fait transpirer ; et comme elle est également diurétique, autant dire qu’elle est appréciée lorsqu’il s’agit de faire « é-li-mi-ner ». On la recommande donc très volontiers à toutes les personnes qui ont des problèmes urinaires : aux prostatiques ou à celles et ceux qui ont tout simplement besoin de se voir « désinfiltrer », comme on dit pudiquement.

Ajoutons à cela que les sommités fleuries de la bruyère renferment également de l’acide silicique. On la recommande donc aussi aux personnes qui souffrent de troubles ostéo-articulaires, de goutte ou de différents syndromes inflammatoires. On l’absorbe essentiellement sous forme d’infusions, à raison de 3 à 4 tasses par 24 heures pendant 72 heures au moins.

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